Et si tu devenais une pro du « lâcher de grappe » ?

par | Mar 16, 2021 | AUTRE CONSEIL | 0 commentaires

Quand j’ai fait mon burn out en 2017, juste après la naissance de mon fils, j’étais complètement paumée : je sentais intuitivement que quelque chose n’allait pas, mais j’étais incapable de le nommer.

Jeune maman, j’ai eu la « chance » de pouvoir bénéficier d’un congé parental de 7 mois. Le rêve pour certaines mères ! Mais pas pour moi… Mon fils dormait, mangeait, pleurait, re-mangeait, re-pleurait, re-dormait. Et moi, je me sentais inutile, impuissante, n’osant rien entreprendre dans la maison par peur de le réveiller. Je souffrais de ce manque d’interactions ; j’avais du mal à établir le contact avec ce petit être démuni de paroles.

La reprise du boulot s’avéra tout aussi fastidieuse. De longs trajets, beaucoup de responsabilités, des missions qui m’éloignaient de plus en plus de ma véritable personnalité. Bref, j’ai craqué.

Je me suis alors tout naturellement tournée vers le Développement Personnel, et j’en ai retiré beaucoup… au point de décider d’en faire mon métier. Certaines techniques, trop « planantes » à mon goût m’ont parfois laissée perplexe, voire carrément incrédule. D’autres se sont avérées de petits miracles.

Au fil du temps, je me suis aperçue que « le Joyeux Monde du Développement Personnel », comme se plait à l’appeler Anne-Françoise GAILLY (que j’aurais le bonheur d’interviewer le lundi 29 mars prochain à 12h – Tu peux nous suivre en live sur la page Facebook de Tell me more) comportait souvent le même schéma manichéen que notre société actuelle : « C’est bien/c’est mal » – « Si tu veux être heureuse, il faut que … » – « Tu dois absolument … » – « C’est normal si ça ne fonctionne pas, c’est que tu ne fais pas bien ».  Il existe une kyrielle d’exemples qui vont dans ce sens.

Or, et particulièrement en cette période-Covid, anxiogène pour tout le monde, quand tu lèves la tête du guidon juste avant de te prendre le mur et que tu sais que quelque chose déconne, que tu ne peux plus continuer comme ça, tu as besoin de tout sauf d’injonctions !

Tu as besoin d’être entendue, rejointe dans ton monde à toi, dorlotée, et non pas sermonnée comme une gamine. Ni culpabilisée parce que tu ne fais pas comme il faut pour t’en sortir.

C’est pourquoi, je suis intimement convaincue que si, dans ton cheminement vers la vie qui te va, tu poses la main sur le « mauvais » chakra en méditant (voire, tu ne médites pas du tout 😉), que tu remercies pour 8 choses au lieu de 10 avant de t’endormir, si tu préfères la barbaque au tofu, l’adoucissant Lenor à celui fait-maison, CE N’EST PAS GRAVE & C’EST TON DROIT !

 

Et pour te (ré)conforter dans tes convictions, voici 5 manières de te « foutre la paix » pour savourer ton quotidien.

 

 

C’est aussi puissant, et peut-être même plus, que toutes les règles et dogmes auxquels tu te plies depuis des années.

Et c’est aussi logique que magique…

Je remercie au passage Anne-Françoise GAILLY pour ces enseignements à ce sujet, et en particulier son programme en ligne « RÉVÉLATION » qui en a véritablement été une pour moi. Pour en découvrir plus sur son travail : www.eveilleuse.com

 

L’idée ici est d’adoucir toutes les règles drastiques et culpabilisantes du prêt-à-penser pour les adapter à tes propres besoins et envies. Car, en vivant 24h sur 24 avec toi-même, tu es la mieux placée pour savoir ce qui te convient ♥

Afin d’éviter les injonctions que je viens de critiquer, j’ai mis les « 5 manières de te foutre la paix » à l’infinitif, mais, bien évidemment, tu les adaptes à ta guise :

 

1. Cesser d’être en manque

Il y a quelques temps, ma situation était compliquée : j’attendais une rentrée d’argent qui n’arrivait pas. J’avais beaucoup de plans basés sur ce gain, et son report incessant m’angoissait et me ralentissait dans mon épanouissement. Ou en tout cas, c’est le sentiment que j’en avais. Une (sage) personne de mon entourage m’a alors demandé ce qui m’empêchait de faire « comme si » j’avais déjà l’argent. En d’autres mots, elle m’a proposé de quitter un état de manque pour me mettre en état de croissance et de reconnaissance, de me focaliser sur ce que j’avais déjà et que j’aimais, plutôt que sur ce qui me manquait. Et ça a tout changé : Mes projets se sont concrétisés et ma situation financière s’est débloquée.

Ça te tente d’essayer ? Je t’invite alors à déterminer toutes les choses de ta vie qui te font vibrer, et d’identifier ce que tu souhaites vraiment (il peut y en avoir plein 😉). Ensuite, investis ton énergie, tes pensées, tes actions, tes dires, tes émotions, sur ce que tu veux. Et demandes-en plus.

En bref, fais comme ça te chante. Fais comme c’est simple pour toi. Mais, choisis et agis ! 

La magie fera le reste… Faisant de ton cercle vicieux quotidien un cercle vertueux d’épanouissement et de grâce.

 

2. Privilégier les rencontres-silex

Ce terme provient du « Bazar du zèbre à pois », nouveau best-seller de Raphaëlle GIORDANO. Comme celle-ci l’exprime très justement, il y a des gens auprès desquels tu te sens vidée de ton énergie, phagocytée, insécurisée, car ils remettent en question ta vivacité, ton enthousiasme, ta créativité, voire carrément ton identité. A contrario, du rapport avec d’autres personnes va émerger une complicité forte, un projet inédit, un bien-être oublié.

Je t’invite à prendre le temps de faire un tri salvateur en remplissant ton quotidien de ces contacts qui te tirent vers le haut (même s’ils sont virtuels).

Tu verras qu’au plus tu te foutras la paix et seras authentique avec toi-même, au plus ces rencontres-silex vont occuper ta vie.

Pour ma part, je dis régulièrement et depuis quelques années déjà que « je ne rencontre plus que de chouettes gens »

 

 

3. Faire confiance à l’univers

Si malgré tous tes efforts, ça ne marche pas, c’est que ce n’est pas le bon moment, ou pas le bon endroit, ou pas avec les bonnes personnes.

Anne-Françoise GAILLY (encore elle 😉) utilise cette expression que j’adore :

« Quand une tuile te tombe dessus, c’est une conspiration cosmique pour que tu aies du mieux. En temps voulu. En attendant, kiffe ta journée. Remets-toi en expansion et en sérénité. »

Il s’agit tout simplement de lâcher prise. Mais, vu comme cela, c’est vachement moins angoissant que : « Tu dois arrêter de vouloir tout contrôler ». Non ??!

Dans la foulée, profites-en pour donner du mou à tes résistances. Si tu as une idée très précise d’où tu veux aller et comment (souvent guidée par les règles, dogmes et croyances en vigueur), tout ce qui te dévieras, à tes yeux, ne sera pas le bon chemin. Or, qu’en sais-tu ?

 

 

4. Faire de toi-même ta priorité absolue

Et cela passe par te faire confiance, te fier à tes ressentis. A ta fameuse intuition.

Tu te demandes peut-être comment différencier ton intuition de te peur ? Si tout en toi crie un grand « oui », mais que tu te sens retenue par un fil invisible, c’est ta peur qui te freine. Si, au contraire, tu perçois la réponse très clairement dans tes tripes, c’est ton intuition qui te parle. Ecoute-là ! ♥

En cela, tu te respecteras et te prioriseras. A ce titre, j’aime prendre la métaphore de la fontaine de verres de champagne que l’on voit souvent dans les mariages : un verre ne peut déborder sur un autre que s’il est rempli. Il en est de même pour toi : si tu fais toujours passer les autres avant toi, que tu leur consacres du temps, de l’énergie, de la motivation sans en garder, tu vas t’épuiser et t’aigrir. Si par contre, tu t’assures au préalable d’avoir ton « quota », tout ce que tu donneras aux autres sera du bonus. Avec pour conséquence, de te mettre en joie sans te vider de ta vitalité essentielle.

 

 

5. Être présente au monde

Franchement, là, maintenant que tu es occupée à me lire, tu vois quelque chose de grave ? Tu te sens en danger ?

Très souvent, le stress et l’angoisse apparaissent car notre cerveau voyage dans le temps : il s’inspire de notre passé pour prédire l’avenir. Tu peux arrêter ces va-et-vient épuisants en choisissant un mot-repère (ex : stop, nuage, jasmin, …) que tu diras pour revenir dans le présent chaque fois que ton esprit fera des allers-retours temporels.

Un autre petit truc : Quand tu sens que ta sérénité t’échappe, tu peux observer ce qui se joue en prenant de la hauteur.

Ex : J’houspille mon fils pour qu’il se dépêche de s’habiller alors qu’il a 4 ans et que je vois qu’il fait de son mieux.  

Hop ! Je m’extrais de la situation présente et je l’observe « d’en haut ». Qu’est-ce qu’elle m’évoque ?

« Ah, oui ! A 11h, un web-marketeur doit m’appeler. Je n’ai pas osé lui dire « non » hier et je ne sais pas très bien comment je vais me dépatouiller de son offre. »

Mais, c’est à 11h. Il est 08h15. Cela me laisse un peu de temps pour y réfléchir -> Je peux dès lors me remettre dans un état de sérénité, ici et maintenant…

… Et « kiffer ma journée » 😉

 

Je suis convaincue que ces 5 manières de te « foutre la paix » vont t’éclairer pour vivre des journées légères et enthousiasmantes, comme c’est mon cas depuis quelques mois.

Si tu es un peu sceptique, n’hésite pas à laisser percoler tout ce que tu viens te lire, et teste.

Tu t’apercevras vite qu’on prend goût au « lâcher de grappe » !

 

Si tu as envies de me communiquer tes propres ressources pour te foutre la paix qui te font du bien, n’hésite pas à me les partager en commentaires ci-dessous ou par mail à aj@tellmemore-coaching.be

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Aurore

Aurore

Je m’appelle Aurore et je suis coach d’épanouissement pour femmes à Huy.

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